jeanfrançois gava,
Lize Spit & Thomas Gunzig

Une pieuvre a trois cœurs

ou quatre, dit-on, quand d'entrain lisse
elle se porte à haut moudre broyat du Malin qu'elle prend blême pour moult blanc des moulins 
et que dru le voile s'abat plein au son rêche de masures écroulées sur vue nue du festin en allé, où jouaient gaies et vivaces dans naguère éternel images d'alliage enfin trouvé 

rudoie lentement, trop fort ancrage en mer d’encre
du mirage qu’un jour enfantas la noyée qui promet et que sans fin soumets, ton faux rai sitôt tu,
au silice du remords
de sorte que d'un coeur au tiers fier elle s'épuise sans finir,

et quand l’un après l’autre ils se taisent,
la nuit tombe dans les fonds marins.